Connues ou inconnues, qu'ils
s'appellent Martine, Olivier, Agnès, Tiphaine, qu'ils soient chercheur
d'épices, styliste réputée, artiste ou encore astronaute, ils deviennent le
temps d'une exposition, les figures de proue de la communauté accessible
et ouverte des « gens de la mer ».
Plongé dans la pénombre, le
visiteur est accueilli dans « un village » dont il ne sait s'il est
imaginaire ou s'il est bien réel. Les murs de cet espace feutré sont tapis de
photos de nuages et d'océan en mouvement. Les uns faisant écho à l'autre. Une
place centrale, avec ses bancs, invite à la réflexion et à la rêverie. Mais
aussi aux échanges. Là, peut-être, maintenant ou plus tard, les visiteurs se
laisseront aller à la confidence : « Moi, ma première émotion à la
voile... ».
Organisées autour de cette
place, huit alcôves, empruntées à l'imaginaire rassurant des rêves d'enfant. De
hautes persiennes colorées, de celles que l'ont peut trouver sur les abris des
dunes en bord de mer, laissent échapper de la lumière. Ces faisceaux,
qu'accompagne un fond sonore suggestif, contrastent avec la pénombre. Ils
intriguent et attirent. C'est une invitation au partage et à la confidence. Le
visiteur a rendez-vous avec un(e) inconnu(e).
Le visiteur cède au chant des
sirènes. Il pénètre l'alcôve et découvre celle ou celui qui l'y a convié. Les
portraits en pied, noir et blanc, capturés dans un quotidien trahi par de
nombreux détails, sont signés Denis Gliksman. L'intérieur de cette alcôve,
pourtant minimaliste, est chaleureux et généreux. A la faveur de l'intimité
d'un tête-à-tête, l'hôte se confie. On l'entend. On le lit. Il étonne.
Exposition visible jusqu’au 5 janvier2014 à La Cité de la Voile Eric Tabarly –
Lorient.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire