Au Lido, le “Bonheur”
est de la revue ! La revue qui brûle les planches du plus célèbre cabaret du
monde. A découvrir à l’occasion des fêtes de fin d’année…
Le Lido est comme un grand navire ancré sur les Champs Elysées
où s’embarquent, chaque soir, 2000 spectateurs comblés par le luxe des
costumes, le rythme du spectacle, la beauté des danseurs, la sophistication des
moyens scéniques, sans oublier l’excellence d’un souper signé Philippe Lacroix.
Tous sur le pont…
Sur le pont, quatre cents membres d’équipage sont unis, du
machiniste à la meneuse de revue, par la même complicité artistique et sous la
direction de Pierre Rambert, metteur en scène et Directeur Artistique. La musique de “Bonheur” a l’accent français des comédies
musicales dont les airs vous trottent en tête longtemps après le rideau
retombé. On appelle cela des succès. Légère, pétillante, ébouriffante au final…
elle est l’oeuvre du compositeur Jean-Claude Petit.
A travers les quatre tableaux de la revue et les sept
chansons de la “meneuse”, Jean-Claude Petit, en une heure trente minutes,
rythme tout un univers d’émotions. Il a su intégrer le rythme américain à la
culture française, échantillonner des instruments sur ordinateurs afin de
réinventer la musique indienne, revisiter Charles Aznavour et Michel Legrand,
prendre à revers les clichés en associant des airs d’hier aux tableaux les plus
modernes.
Les vingt-trois décors de “Bonheur”, conçus par Charlie
Mangel, présentent une cathédrale de lumière, un escalier qui se déploie sur
plus de cinq mètres, les toits de Paris et leurs chats, l’avenue Montaigne
ouvrant ses vitrines sur un défilé haute couture avant de se transformer en
décor industriel de “rêve-party”, un temple hindou aux sculptures vivantes.
Une revue aux
multiples attractions…
N’oublions pas la formidable machinerie du Lido, sa
plateforme tournante, ses trois élévateurs font tomber du ciel et remonter dans
les cintres, grands escaliers, patinoire ou piscine. Les 14 mètres de large d’une
scène que prolonge un plateau de 49
m2 , multiplient les possibilités de décors panoramiques. Pour mener la revue avec « Bonheur », on suit
Carien Keizer, une hollandaise, blonde aux yeux bleus à la silhouette de
mannequin.
La revue compte de nombreuses attractions. Il y a Pierre
Marchand qui présente un époustouflant numéro de Diabolos ; Housch-Ma-Housch,
spécialisé dans le comique ; Franck Laure et son extraordinaire numéro de
tissus aériens ; et les patineurs, Lesley Rogers et Franck Levier.
Sachez que le somptueux manteau du final en autruche et
marabout blanc bleu, qui s’ouvre sur le corps nu souligné d’or de la danseuse
principale, dépasse 18.000 euros. Pour “L’Hymne à l’Amour” où dix-huit
danseuses symbolisent, chacune, une fleur différente - rose, iris, arum, pavot,
camélia, orchidée - les six minutes trente de bonheur du tableau atteignent le
coût himalayen de 116.000 euros.
Informations : Lido, 116Bis, Avenue des Champs-Élysées,
75008 Paris, tél +33 (0) 1 40 76 56 10 - www.lido.fr
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