mercredi 18 décembre 2013

Mina La Casualidad, village fantôme de la Puna argentine

Mina La Casualidad, Province de Salta, Argentine. Comment croire que ce petit village abandonné, situé à 4.000 m au milieu de nulle part, a un jour été animé, grâce à La Julia, la mine de soufre qui le surplombe de ses 5200 m d’altitude…


Aujourd’hui, les ruines du village témoignent de son passé plus glorieux. La localité se situe au nord-ouest de l’Argentine, dos à la frontière chilienne, au cœur de la Puna, zone de hauts plateaux étendue au centre de la Cordillère des Andes.

Mina La Casualidad, un village anciennement relié à Buenos Aires…

Avant la fermeture de l’établissement minier en 1976 qui force ses habitants à s’exiler, Mina La Casualidad (« Mine Le Hasard ») est une petite ville dynamique de près de 3000 âmes, qui dispose de l’électricité et de l’eau courante, et compte même une école, un cinéma et un casino !

Le village est alors relié par une route asphaltée et par voie ferré à Salta et à Buenos Aires d’une part, et au Chili, à travers la Cordillère des Andes. Aujourd’hui, seule une petite partie de la voie ferrée est empruntée par le fameux train touristique « tren a las nubes » (train vers les nuages), le reste étant abandonné.

La partie la plus sauvage de la Puna argentine…

La localité désormais isolée n’est accessible de nos jours qu’à bord d’un véhicule tout terrain. Enclavée dans un environnement naturel à couper le souffle, quasi vierge de toute activité touristique, elle s’impose comme un point d’intérêt incontournable pour les aventuriers en route vers le mythique volcan Llullaillaco, qui surplombe la région de ses 6739 m.

Les circuits traditionnels ne s’aventurent généralement pas au-delà de Tolar Grande. La Puna argentine du sud-ouest, où se trouve Mina La Casualidad, séduit alors les amateurs de destinations nouvelles et inexplorées. Parmi ses nombreux trésors géologiques méconnus, les voyageurs découvrent le Galán, volcan qui a le cratère le plus large au monde.

Ils y parcourent des champs de pierre ponce sculptée par le vent et des salars (déserts de sel) sans fin, comme le Salar de Arizaro, au milieu duquel s’élève le mystérieux Cono de Arita. Ils contemplent les ojos del mar (yeux de la mer), points d’eau cristalline formés naturellement dans la roche et approchent de près le lama, emblème de la Puna, à l’état sauvage.

L’agence de voyages franco-argentine Argentina Excepción, spécialiste du séjour hors des sentiers battus, propose un circuit individuel avec chauffeur-guide de 12 à 15 jours comprenant toute la Puna argentine.

Informations : www.argentina-excepcion.com et au 0054 11 4772 6620 (- 4h avec l’Europe)


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