Mina La Casualidad, Province de Salta,
Argentine. Comment croire que ce petit village abandonné, situé à 4.000 m au milieu de nulle
part, a un jour été animé, grâce à La Julia, la mine de soufre qui le surplombe
de ses 5200 m
d’altitude…
Aujourd’hui, les
ruines du village témoignent de son passé plus glorieux. La localité se situe au
nord-ouest de l’Argentine, dos à la frontière chilienne, au cœur de la Puna,
zone de hauts plateaux étendue au centre de la Cordillère des Andes.
Mina La Casualidad, un village anciennement
relié à Buenos Aires…
Avant la fermeture
de l’établissement minier en 1976 qui force ses habitants à s’exiler, Mina La
Casualidad (« Mine Le Hasard ») est une petite ville dynamique de
près de 3000 âmes, qui dispose de l’électricité et de l’eau courante, et compte
même une école, un cinéma et un casino !
Le village est alors
relié par une route asphaltée et par voie ferré à Salta et à Buenos Aires d’une
part, et au Chili, à travers la Cordillère des Andes. Aujourd’hui, seule une
petite partie de la voie ferrée est empruntée par le fameux train touristique « tren
a las nubes » (train vers les nuages), le reste étant abandonné.
La partie la plus sauvage de la Puna
argentine…
La localité
désormais isolée n’est accessible de nos jours qu’à bord d’un véhicule tout
terrain. Enclavée dans un environnement naturel à couper le souffle, quasi
vierge de toute activité touristique, elle s’impose comme un point d’intérêt
incontournable pour les aventuriers en route vers le mythique volcan
Llullaillaco, qui surplombe la région de ses 6739 m .
Les circuits
traditionnels ne s’aventurent généralement pas au-delà de Tolar Grande. La Puna
argentine du sud-ouest, où se trouve Mina La Casualidad, séduit alors les
amateurs de destinations nouvelles et inexplorées. Parmi ses nombreux trésors
géologiques méconnus, les voyageurs découvrent le Galán, volcan qui a le
cratère le plus large au monde.
Ils y parcourent
des champs de pierre ponce sculptée par le vent et des salars (déserts de sel)
sans fin, comme le Salar de Arizaro, au milieu duquel s’élève le mystérieux Cono
de Arita. Ils contemplent les ojos del mar (yeux de la mer), points d’eau
cristalline formés naturellement dans la roche et approchent de près le lama,
emblème de la Puna, à l’état sauvage.
L’agence de voyages franco-argentine Argentina Excepción, spécialiste
du séjour hors des sentiers battus, propose un circuit
individuel avec chauffeur-guide de 12 à 15 jours comprenant toute la Puna
argentine.
Informations : www.argentina-excepcion.com
et au 0054 11 4772 6620 (- 4h avec l’Europe)
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