En février 1947, la première
collection de Christian Dior révolutionne les codes de la mode et de la féminité. Elle fait
naître une nouvelle silhouette, celle du « New Look », qui marquera
l’esthétique des années 50 : des jupes amples sous le genou, des tailles cintrées,
des poitrines hautes, des épaules arrondies. Les années 50 sont une période
faste pour la haute couture parisienne. Avec Balenciaga, Fath, Balmain,
Givenchy, Cardin, Chanel… les maisons de haute couture connaissent un tel
succès qu’elles consacrent à nouveau Paris capitale mondiale de la mode, après
l’intervalle de la
guerre.
Cette exposition retrace l’évolution de la silhouette
« New Look », déclinée jusqu’en 1957, et insiste sur une innovation propre aux
années 50, celle du prêt-à-porter. C’est en effet durant cette décennie que se
démocratise la mode des couturiers qui descend dans la rue, en France comme à
l’étranger, par le biais des « copies légales ». Elle met en lumière
l’effervescence qu’a connue l’industrie de la mode, qui devient, durant cette
période, l’un des plus importants domaines économiques en France. L’exposition
offre un nouveau regard sur la mode de cette période charnière qui mêle haute
couture et prémices du prêt-à-porter.
Maison de Balzac : PLAGES À PARIS SELON DAUMIER, PARISIENS EN SEINE
D’HIER À DEMAIN. Jusqu'au 28 septembre 2014
Au temps de Balzac, les Parisiens
profitent de la Seine et viennent volontiers se rafraîchir, sitôt l’été venu,
dans des piscines aménagées à l’intérieur de bateaux amarrés sur les berges.
Moyennant quatre sous (vingt centimes), ils bénéficient de cabines et de bancs
protégés par un auvent.
D’autres préfèrent se rendre à Bercy, Auteuil ou Passy, ces villages proches de Paris, où ils peuvent directement plonger dans le fleuve, se livrer aux plaisirs du canotage ou de la pêche à
Pour répondre à cette question, la Maison de Balzac propose une quarantaine de lithographies particulièrement vivantes publiées dans Le Charivari vers 1840, ainsi que quelques peintures suggérant les verdoyantes berges de la Seine, lorsque les Parisiens s’y baignaient librement. Des commentaires, rédigés par de grands auteurs ou extraits de vaudevilles oubliés, ponctuent la visite et soulignent l’importance de ces jeux sur ou dans l’eau, avec autant d’humour que le dessinateur. Voici donc, avec plus de cent cinquante ans d’avance, Paris Plage selon Honoré Daumier.
Musée Carnavalet : PARIS LIBÉRÉ, PARIS PHOTOGRAPHIÉ, PARIS EXPOSÉ. Jusqu’au
8 FÉVRIER 2015 MOIS DE LA PHOTO 2014
Le 10 novembre 1944, la France et
les Alliés se battent encore, Paris est tout juste libéré et la première
exposition sur la Libération est inaugurée au musée Carnavalet. Près de
trois-quarts de siècle après, le musée Carnavalet présente une exposition
organisée à l’occasion des célébrations du 70e anniversaire de la Libération de
Paris. Entre actualité et histoire, elle propose de saisir la lutte des
Parisiens pour leur liberté au travers, notamment, du regard des grands photographes
de l’époque. Dès le 7 septembre 1944, François Boucher, conservateur du musée
Carnavalet et résistant, souhaite « réunir les documents indispensables à
l’historien de l’avenir » et lance un appel afin de « constituer une
documentation très complète sur les journées de la libération de Paris ».
La nouvelle exposition permet de découvrir la très riche collection de photographies du musée Carnavalet surla Seconde Guerre
mondiale. Les tirages exposés proviennent essentiellement de l’exposition de
novembre 1944 et seront enrichis et contextualisés grâce à d’autres
acquisitions et oeuvres collectées depuis par le musée. Cet ensemble inédit de
témoignages visuels permet de comprendre avec le recul, le traitement des
sujets par les différents photographes et de déchiffrer la construction de
l’image en temps de guerre. De l’Occupation – avec la Résistance – à l’entrée
des Alliés dans Paris, en passant par les combats de rue d’août 1944, le musée
Carnavalet restitue aux Parisiens leur mémoire.
La nouvelle exposition permet de découvrir la très riche collection de photographies du musée Carnavalet sur
Musée Cernuschi : LE JAPON AU FIL DES
SAISONS. Du 19 septembre 2014 — 11 janvier 2015
À une époque où les problèmes
environnementaux sont au centre des préoccupations, cette exposition montre les
liens affectifs et profonds qui unissent les Japonais à la Nature. Au travers de
soixante peintures sur papier et sur soie sera suggérée l’essence de leur
culture : figurant des végétaux, des animaux et des paysages dont les thèmes
sont liés à une saison ou à un mois de l’année, ces oeuvres témoignent de cette
sensibilité et réceptivité particulières des Japonais face à la Nature. Les
représentations naturelles (fleurs, oiseaux, paysages) ne sont pas dans la
culture japonaise de simples motifs décoratifs, mais sont toujours associées à
une symbolique établie par les poètes depuis le VIIIe siècle.
AOÛT 1944, LE COMBAT POUR LA LIBERTÉ. Jusqu ’au 27 septembre 2014 à l’Hôtel de
Ville
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