Du 13 décembre 2014 au 25 janvier
2015…avec Yvan Travert partons à la découverte de ce portrait tout en subtilité
de ces peuples du Pays des Collines, à la frontière de l'Inde et de
la Birmanie, les Naga.
Quelque part entre ciel et terre,
à la frontière entre Inde et Myanmar, le « Pays des Collines » semble
n’avoir jamais existé. Longtemps interdit au tourisme, il évoque tout juste
pour quelques privilégiés l’insaisissable peuple des Naga, coupeurs de têtes
christianisés par des missionnaires américains du xixe siècle. Le Nagaland est
pourtant l’un des vingt-neuf États de l’Union indienne, mais ses deux millions
d’habitants, sans communauté ethnique, linguistique ou culturelle avec ses
puissants voisins, se laissent facilement oublier.
Ce pays est un artifice, une
invention, un mythe, une réalité hors limite, tardivement identifié et intégré
par la Pax Britannica ,
puis par la Pax India ,
qui pouvaient difficilement laisser sans contrôle les périphéries de leur
empire. Le Nagaland regroupe des groupes ethniques hétérogènes, qui n’ont guère
en commun que leur passé de petit agriculteur-chasseur-cueilleur-guerrier, d’être
de type physique « mongoloïde », et d’appartenir à la famille linguistique
tibéto-birmane.
Yvan Travert, par ses splendides photographies en noir et blanc, et Ivana sa fille, par un texte de référence sur leur histoire et leur culture, donnent ensemble un sens aux visages des Lothas, des Konyak ou des Chakhesang croisés ici. Chacun d’eux nous rappelle une vérité qui nous échappe sans cesse : ici un guerrier mohican, des révolutionnaires péruviens ou quelque chamane sibérien, là une vieille Chinoise ou une délicate Javanaise. La peau est brune, blanche, dorée, tatouée… ou pas, les yeux sont ronds, fendus ou bridés. Yvan Travert témoigne, à travers ses images, superbement de ce peuple oublié et de son identité.
Yvan Travert, par ses splendides photographies en noir et blanc, et Ivana sa fille, par un texte de référence sur leur histoire et leur culture, donnent ensemble un sens aux visages des Lothas, des Konyak ou des Chakhesang croisés ici. Chacun d’eux nous rappelle une vérité qui nous échappe sans cesse : ici un guerrier mohican, des révolutionnaires péruviens ou quelque chamane sibérien, là une vieille Chinoise ou une délicate Javanaise. La peau est brune, blanche, dorée, tatouée… ou pas, les yeux sont ronds, fendus ou bridés. Yvan Travert témoigne, à travers ses images, superbement de ce peuple oublié et de son identité.
Exposition visible du 13 décembre 2014 au 25 janvier 2015 à la Galerie De Lumière
et de Vent 14, rue du Cap 50270 Carteret
Informations : www.delumiereetdevent.com
et www.yvantravert.com
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