Isami Motoda, jeune chef de 31 ans incarne délicatesse, harmonie,
élégance, gourmandise sont les mots qui caractérisent le mieux ce chef
originaire du Japon et qui a fait sa première école à Tokiwagekuen…
Après 10 années passées dans son
pays au sein de différents établissements, c’est au Domaine de la Bretesche,
qu’il débute en 2008, en France comme second de cuisine dans ce restaurant
étoilé. Puis en 2011 il devient chef de cuisine de L’Aromatik jusqu’en mai
2014. Après un bref passage au Restaurant Les Bons Enfants de Saint-Julien du
Sault, le voici de retour à Paris, à La Ferrandaise, dirigé par le maître
restaurateur Gilles Lamiot.
Le Lieu…
Entre La Sorbonne et le Sénat, La Ferrandaise est un bistrot atypique,
qui doit son nom à une race de Vache. Avec son allure d’écolo chic, ses pierres
apparentes, ses poutres, ses tables en bois, et ses grands panneaux photos
d’Alexandre Lescure, qui nous transportent dans les prés ou dans une cave
remplie de tonneaux, la Ferrandaise est un lieu où l’on se sent bien dès
l’entrée. Trois salles composent le restaurant, dont celle du fond, plus cosy
est privatisable (16 places).
L’équipe… Gilles Lamiot, le
patron, est un pro de la restauration avec 30 ans de métier dernier lui, tout à
tour créateur de bières ou restaurateur. Les produits… Les légumes sont bios et
viennent de petits producteurs d’Île de France ou que Gilles Lamoit va chercher
à Rungis. Les Fromages de ferme arrivent tout droit d’Auvergne. Le pain est de
Jean-Luc Poujouran. Les vins sélectionnés proviennent de propriétaires
récoltants qui travaillent leurs vignes dans l’esprit bio, vinifient à
l’ancienne et élèvent traditionnellement leurs vins pour produire des vins
naturels au goût de terroir qui peuvent surprendre
La viande, lisez son histoire !
Race de la Région de la chaîne de
puys, La Ferrandaise était, depuis la fin du XIXe siècle, la race bovine
dominante du Puy de Dôme. Sa population atteignait jusqu’à 100.000 têtes avant
de décliner victime de l’agriculture intensive et, aussi, de l’abandon de la
traction animale.
Dans un environnement naturel, à
plus de 1.000 mètres
d’altitude, des éleveurs passionnés n’ont pas voulu laisser mourir la Ferrandaise. Depuis
1977, un programme de sauvetage a été lancé par le parc Naturel Régional des
volcans d’Auvergne et l’Institut de l’élevage. La race se classe parmi les
bovins pie rouge avec des cornes de lyre basse aux pointes brunes. La tête est
de front large, la silhouette donne l’impression de robustesse avec un
arrière–train un brin soulevé par rapport à l’avant.
La Ferrandaise possède de belles
qualités laitières qui ont été à la base de la production tant du
Saint-Nectaire que de la fourme de Rochefort Montagne et de fromages que l’on
trouve sur les plateaux d’Auvergne. « La Ferrandaise » développe aussi une
bonne aptitude à l’engraissement et produit des veaux bien conformés, élevés
sous la mère, qui sont un atout pour la cuisine. En partenariat avec des éleveurs, le
restaurant achète les veaux de lait entiers « Ferrandaise » pour les mettre le
plus souvent possible dans votre assiette.
Adresse : La Ferrandaise 8, rue de Vaugirard –
75006 Paris. Tél : 01 43 26 36 36. www.laferrandaise.com
Métro : Odéon, Cluny ou Luxembourg
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