« C’est autant pour la beauté époustouflante du site que pour la
qualité exceptionnelle d terroir que nous nous sommes lancés avec passion dans
cette aventure : redonner vie au vignoble pour produire un grand vin, qui reste
accessible. »…
Telle est la philosophie du
Domaine de Fontenille résumée par ses propriétaires, Frédéric Biousse et Guillaume
Foucher. Entrepreneur dans la mode des créateurs et fondateur de galeries d’art
contemporain, ils conjuguent avec talent, chacun dans leur domaine, la création
et l’investissement, la singularité et la qualité, les savoir-faire
traditionnels et les techniques modernes. Des principes qui ont fait leurs
preuves et qu’ils appliquent aujourd’hui à leur vignoble.
Un terroir d’exception…
Les vignes sont cultivées autour de
la bastide de Fontenille depuis le XVIIe siècle : on en trouve la trace dès
1638 dans le cadastre. Le vignoble couvrait alors 12 hectares , puis il s’est
étendu au fil des siècles. Ce n’est pas étonnant que les anciens aient choisi
ce lieu pour cultiver la
vigne. Idéalement situé au carrefour de la Vallée du Rhône et
de la Provence, il bénéficie d’un terroir privilégié : des sols
argilo-calcaires et caillouteux où les vignes puisent leur force, des coteaux légèrement
pentus qui apportent un ensoleillement parfait et un bon drainage après la
pluie, le souffle du mistral qui assainit naturellement le raisin. Ne dit-on
pas que le vin, c’est à 80% la terre, à 15% l’homme et à 5% le ciel…
Les dégustateurs ne s’y sont pas trompés
: dès la fin des années 1990, le vin du Domaine de une entrée remarquée au guide Parker. Lorsque
Frédéric Biousse et Guillaume Foucher ont acquis le Domaine en 2013, le
vignoble couvrait 22
hectares . Ils l’ont agrandi à 35 hectares en achetant
des vignes à Curcuron, à 15
kilomètres de Lauris. La diversité des sols et de l’exposition
des 40 parcelles, la part des vieilles vignes présentes depuis des générations,
apportent richesse et complexité aux vins.
On y cultive en majorité les
cépages caractéristiques de l’AOP Luberon : la syrah, le grenache noir et
blanc, le rolle (ou vermentino), mais aussi le viognier, la petite syrah, le mourvèdre,
la clairette, le cinsault. Ils permettent de produire du blanc (15 %), du rouge
(35%) et du rosé (50%). Afin de privilégier la qualité sur le volume, le
rendement est volontairement limité à 40 hl / ha en moyenne (alors que l’appellation
autorise 60 hl / ha pour les rosés et 55 hl / ha pour les blancs et les
rouges).
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