Les îles fascinent… Tour à tour des refuges de marins, repaires secrets
de pirates, nids insulaires d’oiseaux, réserves naturelles…
Elles sont toujours mystérieuses,
riches en secrets, histoires et légendes et sources d’inspiration. Gauguin,
Brel, Stevenson, Robinson Crusoé, Napoléon… isolement volontaire ou forcé, les
îles marquent les esprits de tous les "naufragés" qui accostent sur
l’une d’elles !
Véritables petits paradis sur
mer, les îles, îlots, archipels et presqu’îles bretonnes des 21 stations du
réseau Sensation Bretagne garantissent et offrent un dépaysement total. Des
îles, la Bretagne n’en manque pas ! Elles sont même nombreuses. Certaines plus
grandes, plus touristiques, plus médiatiques, plus éloignées, plus sauvages,
plus difficiles d’accès… Les îles des stations du réseau Sensation Bretagne ne
sont rien de tout cela : plutôt secrètes, atypiques et certaines privées !
Voici 7 îles pour mettre ses sens en éveil… presque seul au monde !
Propices aux rêves, à l’aventure
et aux expériences uniques : l’île Milliau à Trébeurden, l’Archipel des Glénan à
Fouesnant-les Glénan, l’île Louët et l’île Callot à Carantec se prêtent aux
expériences roots, et aux vacances bohèmes avec leurs gîtes de mer et leurs
hébergements éco-durable.
Propices à la sérénité,
véritables îlots de nature : l’Archipel des Ebihens à Saint-Cast-Le Guildo, l’île
de Batz à Roscoff et l’Archipel protégé des 7 îles à Perros-Guirec offrent, le
temps d’une journée, la découverte d’une biodiversité unique et d’espèces
endémiques inoubliables.
A pied, à vélo, en bateau, en
kayak, reliées au continent par un isthme, un tombolo ou une digue : dans les
stations du réseau Sensation Bretagne, tous les chemins mènent à la mer et
tous les moyens sont bons pour accéder à ces insularités singulières qui
"narguent" le continent de leur indépendance !
Expérience ornithologique, virée
roots, gardien du phare, vacances bohèmes, escapade sur une île privée, bain de
verdure tropicale, nautisme dans le Tahiti breton : cap sur ces petites îles
au trésor !
Ile Milliau à Trébeurden - une
virée roots sur la côte de granit rose !
Site écotouristique exceptionnel,
l’île Milliau permet de vivre une expérience complètement roots ! Propriété du
Conservatoire du Littoral depuis 1984, exemple rare de biodiversité, la nature
a ici tous les droits. Colonisée par les lapins et par 279 autres espèces
animales (toutes sympathiques), on s’y ressource, on y randonne, on y dort avec
pour seuls horizons le bleu de la Manche, le rose des rochers et le vert des
prairies. Cachette secrète ou escale romantique isolée du monde : zoom sur
l’ancien lopin mondain de Melle Lucie Jourdan et Aristide Briand !
La petite histoire
Bien plus fréquentée par les
lapins que par les touristes, l’histoire de l’île Milliau est à la hauteur de ses
paysages. Convoitée depuis le néolithique, ses premiers occupants dressèrent
l’allée couverte, un alignement de plusieurs dolmens, remarquablement
conservés. Au VIe siècle, des moines évangélisateurs bâtirent une cellule
monastique. Tiens… l’un deux s’appelait Milliau ! Puis une ferme fut érigée au
Moyen Âge. Milliau fut ensuite généreusement cédée au début du XXe par le
Comte de Carcaradec à Melle de Jourdan, la maîtresse d’Aristide Briand. Sa
demeure, construite en 1913, deviendra le spot des fêtes mondaines dans les
années folles.
Pourquoi c’est unique ?
Accessible en bateau, en kayak,
en paddle ou à pied par un isthme d’une centaine de mètres, à marée basse ;
l’île Milliau ouvre un horizon à 360°. De son point culminant, elle offre une
vue unique sur de petits îlots qui courent vers les flots, des plages de sable
blond et des côtes rocheuses. Loin du tumulte terrien, on vient chercher ici
l’isolement et la déconnexion d’une île hyper végétalisée et jonchée de
menhirs, doublée d’un estran peuplé d’oiseaux.
Où dormir ?
Dans un gîte moyenâgeux !
Vestiges et témoins d’une agriculture médiévale, les anciennes fermes ont été
restaurées à la fin du XXe siècle pour en faire un gîte d’étape, en pleine mer,
d’une capacité de 17 personnes. Ultra protégée, il est demandé aux locataires
de signer une charte de bonne conduite (ramener les déchets sur le continent,
préserver l’eau douce puisée sur place…) et de limiter leur séjour à quelques
jours. Réservation d’avril à septembre par nuitée : Bihit 76 € pour 3 lits,
Tanéo 100 € pour 5 lits et Castel 145 € pour 7 lits.
Quoi faire ?
Randonner et contempler ! Les
caractéristiques naturelles de l’île et la gestion de ses ressources sont hors
norme : tout au long des 3 km ,
sur ses 23 hectares ,
elle s’est façonnée une palette de paysages où l’avifaune est double :
terrestre et marine. D’un côté les passereaux des fourrés et forêts, de l’autre
les oiseaux marins de l’estran. La richesse de la faune et de la flore parle
d’elle-même : 57 espèces d’oiseaux, 6 espèces de reptiles et d’amphibiens ainsi
que 6 espèces de mammifères ont été dénombrées sur Milliau. Côté végétal, près
de 280 espèces ont été recensées, soit le double au mètre carré comparé au
continent !
Les Glénan à Fouesnant-les-Glénan
- les caraïbes en Bretagne !
Joyau tropical de la Bretagne
sud, archipel enchanteur, mirage d’outre-mer, les Glénan, à 18 km au large de Fouesnant,
a des allures de lagon : 8 îles principales d’une superficie de 144 hectares de terre,
une dizaine d’îlots et de multiples écueils s’organisent en cercle autour d’une
petite mer intérieure appelée "la chambre". Une destination imparable
pour s’offrir un stage de voile ou un trip paradisiaque sans prendre l’avion :
plages vierges, lumières spectaculaires garanties et le clou du spectacle : le
tombolo de sable blanc étincelant reliant Saint-Nicolas à Bananec.
La petite histoire
Habité dès la Préhistoire,
l’Archipel connut des fortunes diverses au cours de son histoire, avec moins de
100 habitants à son apogée en 1881 ! Des moines évangélisateurs aux pirates
anglais, espagnols et hollandais en passant par les pêcheurs du célèbre vivier
de Saint-Nicolas. Les Glénan furent le théâtre vivant d’esprits originaux qui
se sont disputés la vedette ! Aujourd’hui, l’Archipel, dont plusieurs îles sont
privées ou classées réserves ornithologiques, n’est plus habité qu’à partir du
printemps et presque entièrement voué aux loisirs nautiques. Le Centre Nautique
Les Glénans a rendu célèbre l’Archipel dans le monde entier grâce à à son école
de voile qui vit le jour, en 1947, et fréquentée par des générations de marins
!
Pourquoi c’est unique ?
Parce qu’à quelques milles
nautiques à peine de la côte bretonne les paysages incroyables des Glénan
rappellent les îles tropicales avec ses eaux turquoise et ses plages de sable
blanc. C’est aussi LE SPOT incontournable pour le mouillage, l’archipel étant
abrité des vents d’Ouest et des courants.
Où dormir ?
Sur l’île Saint-Nicolas, au
Sextant, un gîte de mer géré par une équipe de bénévoles qui peut recevoir
simultanément jusqu’à 30 personnes. Conçu à l’origine pour accueillir des
groupes de randonnées nautiques, il est maintenant ouvert à tous dans un esprit
collectif où chacun participe : un retour aux fondamentaux où nature et vie
associative ne font qu’un ! Réservation de juin à octobre.
Quoi faire ?
Découvrir la limpidité
exceptionnelle des eaux de l’Archipel en plongeant dans un monde sous-marin où
Eponges et laminaires côtoient les dorades et les tourteaux, voire en toute
simplicité avec masque et tuba. Réserver un Kayak ou se laisser guider dans de
passionnantes balades nature à la découverte de la faune et de la flore. Site privilégié
de nidification de plusieurs espèces, l’Archipel est peuplé d’animaux marins et
d’une espèce unique au monde : le Narcisse des Glénan visible uniquement en
avril !
Ile Louët à Carantec, s’improviser gardien du phare le temps d’une nuit !
Sublime caillou à seulement 350 m du rivage de Carantec,
l’ïle Louët permet de vivre une expérience 100 % coupée du monde ! Idéale pour
un week-end, l’île peut accueillir jusqu’à dix amis qui ont soif d’aventures ou
à la recherche d’un trip écolo complètement déconnecté !
La petite histoire
Ce bout de roche a vu un phare
s’ériger en l’an 1857 à la demande de la Chambre du Commerce morlaisienne afin
de sécuriser l’accès au port pour les navires. Durant plus d’un siècle, plusieurs
gardiens de phare et leurs familles se succèdent. Mais dans les années 1960,
son foyer lumineux (16 m
au-dessus des pleines mers) est automatisé et l’île se vide de ses derniers
habitants. En 2004, l’idée de rendre le lieu accessible à tous, de révéler
l’identité du phare et de protéger ses ressources naît de la ville de Carantec.
Rénovée dans un cadre de développement durable, la maison du gardien du phare
et son île sont désormais réservables depuis 2011.
Pourquoi c’est unique ?
Accessible en bateau ou en kayak,
Louët est l’une des rares îles que l’on peut louer le temps d’une ou deux
nuits. Son sommet offre une vue panoramique sur la Baie de Morlaix, de Roscoff
à Plougasnou en passant par les côtes de St Pol, Carantec, Plouézoc’h, le
château du Taureau et les îles de la réserve ornithologique.
Où dormir ?
Dans la maison du gardien du
phare, gîte d’une ou deux nuits d’une capacité de 10 personnes, qui offre une
vue sur la mer à 360° ! L’équipement est limité à l’essentiel : pas de
téléphone, toilettes dans la "remise du pêcheur", sanitaires dans
l’ancienne "soue à cochon" et douche à l’eau froide. Le confort est
sommaire mais la maison est très jolie et le dépaysement est garanti !
Disponible d’avril à octobre, 477 € pour 2 nuits pour 10 personnes.
Quoi faire ?
Profiter ! Lieu idéal pour le
nautisme, Louët est aussi une halte incontournable pour observer les oiseaux
migrateurs. Un must pour revenir aux choses simples : bronzage, baignades,
barbecue, balade dans les rochers, chasse au trésor…
100 % Famille - Ile Callot à Carantec, pour des vacances bohèmes en famille !
Tel un tout petit village de
campagne posé sur la mer, cette île en forme d’hippocampe recouverte d’ajoncs
de fougères et de bruyères, est située en face du petit port de Carantec. Pas
embêtées par le voisinage, seules 9 familles vivent sur ce petit bout de terre
de 2 km .
Verte et vallonnée, Callot est un vrai petit paradis sauvage pour expérimenter
des vacances à la cool en pleine nature !
La petite histoire
On dit que Korsold, prédateur
danois en vadrouille dans la région, entassait ses butins sur l’île. Mais
Riwallon, chef local breton immigré de Grande-Bretagne, invoqua la Vierge à
genoux et lui promit un sanctuaire si la victoire était à lui. Vestige de cette
anecdote, la Chapelle, dont le clocher est classé Monument Historique, domine
encore l’île aujourd’hui. Exploitée au XVIIe siècle pour son granit, Callot
servit également à construire l’hôpital et la manufacture des Tabacs de
Morlaix, une partie du Viaduc et de nombreuses bâtisses de la région.
Pourquoi c’est unique ?
Une île aux deux visages :
presqu’île à marée basse et île à marée haute ! L’île Callot est accessible à
marée basse par une route submersible* qui s’avance tel un serpent de mer.
Callot est un sublime patchwork cousu par Dame Nature : du granit rose et
mauve, du quartz taillé à la hache, des galets polis, des petits murs de
pierre, des chemins creux, un sable lumineux et même des champs de choux, d’artichauts,
de pommes de terre et d’échalotes !
* une route qui se dévoile à
marée basse et qui permet de relier l’’ile au continent
Où dormir ?
Chez Nathalie Le Ven, la
propriétaire d’une charmante maison aux volets mauve, qui accueille les
candidats à la quiétude totale. Réservation Week-end : 250 € - 900 € la semaine
en juillet/août.
Quoi faire ?
Le SPOT hyper réputé de la baie
de Morlaix, notamment pour les coques et palourdes. Pédaler ! Sa petite surface
permet de faire le tour de l’île à vélo, d’explorer l’extrémité nord de l’île,
très sauvage, sa réserve naturelle protégée ou d’atteindre l’église Notre-
Dame de Callot pour s’offrir un sublime point de vue.
BATZ. Les 4 lettres résonnent et
claquent comme un drapeau dans le vent breton et cachent une île à la
personnalité forte et originale avec une large palette de paysages. Des
paysages agricoles, avec ses ambiances rurales, ses chevaux au travail, ses
tracteurs, ses paysans qui côtoient le paysage marin, ses bateaux, les canots
des batziens et ceux des plaisanciers. Véritable oasis au milieu des dunes,
Batz, havre de paix rêvé pour une expérience 100% nature, jouit d’un calme
olympien !
La petite histoire
L’Ile de Batz doit son nom à sa
forme, une île relativement basse, qui pour les marins se confond avec les
collines du continent. Ses origines remontent à plus de 5 000 ans, à une
période où elle n’était vraisemblablement pas encore séparée du continent.
Quelques guerres franco-anglaises plus tard, au début du XVIIe siècle, l’île
prospère avec la culture du chanvre et du lin, destinée à l’industrie de la toile. Batz atteindra
son apogée lors de la première moitié du XIXe siècle avec une quarantaine de
capitaines au long cours, originaires de l’île, qui parcouraient le globe.
C’est de cette période que datent les grandes maisons de pierres, à étage,
entourées de hauts murs.
Pourquoi c’est unique ?
Parce que massifs dunaires,
roches déchiquetées, plages de sable fin, côtes rocheuses, landes et zones
humides se succèdent tout au long du littoral. Elles offrent, également, la
possibilité d’une escale riche en découvertes en flânant sur l’île, au gré du
microclimat batzien quasi exotique.
Quoi faire ?
Faire de savoureuses emplettes
sur les marchés de producteurs bio, sillonner à vélo ou à pied les 350 hectares de l’île.
Du Trou du serpent à l’ouest à la chapelle Ste Anne de style roman en passant par
le phare en granit : l’île est une curiosité tant naturelle que culturelle,
riche en histoires et anecdotes.
Le coup de coeur nature !
Le jardin exotique Georges
Delaselle, une véritable jungle bretonne qui fait voyager en Amérique, en
Asie, en Australie et en Afrique. En 1897, Georges Delaselle, un assureur
parisien tombé sous le charme de l’Île de Batz, décide de créer une petite
oasis. Il achète des terres à la pointe de Penn ar C’hleguer, puis plante des
cyprès de Lambert, chênes verts et pins noirs d’Autriche, afin de protéger le
site contre les vents et embruns. En 1937, ayant épuisé ses forces et ses
revenus, il vend sa propriété. Le jardin tombe à l’abandon. Il faudra attendre
1987 et une équipe de bénévoles pour faire renaître ce fabuleux jardin qui
compte plus de 2 000 espèces de tous les continents dont une exceptionnelle
collection de palmiers.
100 % Nature - L’Archipel des
Ebihens face Saint-Cast-Le Guildo, pour une escapade nature sur une île privée
Du petit village de
Saint-Jacut-de-la Mer, direction l’Archipel des Ebihens, sur la côte
d’Émeraude, une île privée de 20 hectares , en forme de croissant, composée de
belles plages. Ses petites îles dispersées ici et là, rattachées les unes aux
autres, à marée basse, par des bancs de sables, permettent de découvrir un
littoral sauvage et désert !
La petite histoire
Occupée avant notre ère, des
fouilles archéologiques sur l’île permirent de découvrir les traces celtiques
d’un atelier de fabrication de pains de sel. Longtemps exploitée comme
carrière de granit, "La petite île" – Enez Bihen en Breton est
devenue une réserve ornithologique en 1984. Aujourd’hui, cette propriété privée
est partagée entre 6 propriétaires, majoritairement descendants directement ou
non de Michel, l’un des capitaines de course de Robert Surcouf, qui en hérita à
la Révolution pour une somme dérisoire !
Pourquoi c’est unique ?
Seul un banc de sable de 2 km de long permet d’accéder
à la petite île des Ebihens, deux fois par jour, à marée basse. La traversée à
pied, depuis Saint-Jacut, de la mer se fait en trente minutes. Une fois sur
cette île privée, la découverte ne dure pas plus de 2 heures ; on peut y
admirer figuiers et mimosas, la tour en ruine, bâtie en 1694 par le Comte
Pontbriand à partir des plans de Vauban.
Quoi faire ?
Se balader à pied ! Un sentier
principal permet de découvrir la
partie Nord /Sud qui traverse l’île avec une vue splendide sur
le Cap Fréhel. Du côté abrité des vents dominants, il est possible d’observer
des oiseaux marins tel que le Goéland Argenté, brun, et marin, le Cormoran
Huppé et le grand Cormoran, l’huîtrier Pie, ou encore le Tournepierre*. Côté
Nord Est de l’île, le paysage, plus sauvage, autorise un autre spectacle, celui
où houle et vagues tapent la côte rocheuse et déferlent sur quelques hauts
fonds.
Le coup de coeur nature !
L’île en kayak de mer** ! Un mode
de visite doux qui permet de découvrir plages et criques mais aussi de nombreux
passages secrets, dans le cahot rocheux des Haches, tels que "le couloir
de la mort" ou encore "les portes de l’enfer"!
* Certaines parties de
l’archipel, en dehors des plages, sont interdites d’accès pendant les périodes
de nidification. ** La traversée en kayak de mer depuis Saint-Cast-le Guildo
prend environ 30 minutes en moyenne selon la marée et les conditions météo
(départ de la Grande plage de Saint-Cast, de la Cale de la Bouvette à la Pointe
de la Garde ou de la plage de Pen Guen).
100 % Nature - l’Archipel des 7
îles à Perros-Guirec, pour une incroyable expérience ornithologique !
À 7 km des rochers roses de
Ploumanac’h, l’Archipel des 7 îles répartit son chaos granitique sur Rouzic,
les Costans, Malban, Bono, L’île aux Moines, L’île Plate et les Cerfs. Au
total, 40 hectares
surplombent l’eau à marée haute ! Classé site naturel protégé en 1912 par la
Ligue de Protection des Oiseaux puis Réserve Naturelle en 1976, l’Archipel est
accessible uniquement de février à novembre en vedettes et voiliers
traditionnels au départ de Perros-Guirec.
La petite histoire
Premier espace protégé français
de droit privé, l’archipel des Sept-Îles a été mis sous protection en 1912 par
la LPO qui luttait alors contre le massacre des macareux moines sur ce site.
Depuis cette date, et son classement en réserve naturelle nationale en 1976, il
attire bien d’autres espèces !
Pourquoi c’est unique ?
Parce que c’est l’une des plus
importantes réserves naturelles du littoral français. En breton, l’Archipel des
7 îles se nomme "Ar Gentiles" qui signifie "Les Gentilles",
un nom prédestiné pour ce féerique royaume d’oiseaux marins qui ont élu
domicile sur l’Archipel. Des milliers de Fous de Bassan, des centaines de
macareux-moines surnommés aussi "les perroquets de mer", Cormorans
Huppés, petits Pingouins Torda, guillemots de Troil, Fulmars boréaux, Goélands
Marins, Puffins des anglais, Mouettes tridactyles et une colonie de phoques
gris : c’est l’abécédaire loufoque, l’univers fascinant, le sanctuaire
incroyable de 27 espèces d’oiseaux nicheurs, soit plus de 25 000 couples !
Quoi faire ?
Débarquer sur l’île aux Moines,
la seule qui l’autorise. Son nom de baptême n’est pas un hasard : des moines de
la confrérie des Cordeliers de la Stricte Observance s’y sont installés au XIVe et
XVIe siècle. L’île aux Moines serait la plus grande d’entre elles… Étendue sur
plus de 9 hectares ,
l’île révèle un fort, construit en 1740 par Siméon Garengeau, disciple de
Vauban, sous le règne de Louis XV, afin de lutter contre les contrebandiers,
ainsi qu’un phare dont la construction remonte à 1834. Détruit pendant la Seconde Guerre Mondiale ,
reconstruit en 1944, son rayon porte à 40 km par temps clair.
Le coup de coeur nature !
L’île Rouzic ! Surprenante avec
sa pointe blanche qui s’explique par la densité exceptionnelle de l’unique
colonie française de Fous de Bassan. Ici, plus de 20 000 couples d’oiseaux au
plumage blanc et tête jaune virevoltent dans un ballet incessant de battements
d’ailes et dont l’envergure, de près de 2 mètres est impressionnante.
Leur passe-temps favori ? Le plongeon en piqué de 30 mètres de hauteur !
Informations : www.sensation-bretagne.com
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