Ces noms poétiques vont sont-ils familiers ? Le Délice des 4
saisons, Neptune, Fragonard, Robinson Crusoé, Les fêtes Navales ?
Des livres ? des
peintres ? des époques ? Nous sommes dans l’univers de la Toile de
Jouy, chère à l’image de l’Hôtel Normandy et indissociable de son histoire.
« À l'origine, ce type de
toile fut créé dans les ateliers de la manufacture fondée en 1760 par Christophe-Philippe Oberkampf dans la commune de Jouy-en-Josas
(actuellement dans les Yvelines en France). L'emplacement fut choisi en raison de la présence
de la Bièvre et de ses qualités chimiques propices au lavage des
toiles. Cette manufacture devint rapidement l'une des plus importantes
indienneries du xviiie siècle et a laissé son nom dans l'histoire de
l'art décoratif.
La technique utilisée pour
l'impression était, dans un premier temps, l'application sur les toiles de
coton pré-traitées de planches de bois gravées et enduites de teinture. Dix ans
plus tard, en 1770, les planches de bois furent remplacées par des plaques de
cuivre flexibles, ce qui a permis de les disposer sur des tambours cylindriques
et ainsi d'augmenter la production en la mécanisant.
Les toiles étaient étendues dans
les prairies autour de la manufacture, plusieurs fois selon l'avancement de la
production, après le lavage des toiles dans la Bièvre, puis après l'application
des produits de fixation, enfin après la teinture. »
Dans l’hôtel Normandy les 5
motifs ont été déclinés dans des palettes de couleur variant du Sepia pour LE
DELICE DES 4 SAISONS, le bleu poudre pour le NEPTUNE, le bleu foncé indigo pour
le FRAGONARD, et le Orange et le vert pour le ROBINSON CRUSOE, et le rouge
carmin pour les Fêtes Navales.
Ces motifs historiques ont été
travaillés en y associant des tissus tramés unis intégrant les couleurs
choisies des impressions pour une touche contemporaine et élégante. Des rappels
de la toile de Jouy sur les coussins décoratifs contrastés par des touches de
couleurs plus soutenues donnent aux nouvelles chambres une élégance
intemporelle si caractéristique du « savoir faire » à la française .
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire