L’archipel Canarien est constitué de
gigantesques volcans qui ont surgi, il y a des millions d’années, de fonds
marins situés à 2 500
mètres de profondeur pour former de superbes montagnes
et de très hauts sommets…
Toutes les îles
de l’archipel proposent d’agréables excursions de découverte serpentant à
travers des forêts et des paysages désertiques dont certains évoquent la
surface de la lune. L’un des
volcans les plus connus de l’archipel est le Teide, le plus haut sommet
d’Espagne et le troisième plus haut volcan du monde, à une altitude de 3 718 mètres . Aux
îles Canaries, la puissance et l’énergie des volcans ne laissent aucun visiteur
inintéressant.
L’archipel
volcanique des îles Canaries bénéficie du meilleur climat du monde, grâce
à un ensoleillement élevé, aux alizés et à des températures douces toute
l’année ; en résultent ainsi de singuliers paysages verdoyants qui font
des Canaries une destination vraiment unique.
L’activité volcanique a marqué de son
empreinte chacune des 7 îles, créant des cratères, des grottes, des caldeiras,
des coulées de lave solidifiée et des fonds marins qui sont aujourd’hui parmi
les sites les plus visités. Un de phénomènes naturels des plus étonnants, les
coulées de lave « pahoehoe », sont formées par les ondulations de la
lave refroidie et constituent d’étranges surfaces de lave « cordée ».
Les sites naturels exceptionnels, les plages de sable noir et rouge, sont
également le résultat de l’activité volcanique de l’archipel.
Ayant surgi de
la croûte océanique de l’Atlantique il y a 30 millions d’années après de
violentes éruptions volcaniques, les îles Canaries sont aujourd’hui l’une des
régions du monde possédant la plus grande biodiversité grâce aux habitats
naturels préservés et encore sauvages, regorgeant de vie. Avec ses 256 kilomètres de
plages, l’archipel est la destination idéale pour les amateurs de sport ou de
farniente. Son environnement naturel très vivant et riche en contrastes
constitue également un écosystème d’une valeur inestimable réparti en 4 parcs nationaux et 7 « Réserves de la biosphère ».
De nombreuses
activités sont organisées pour que les visiteurs puissent découvrir les espaces
naturels de l’archipel. Classé «Réserve de l’extrêmosphère», l’archipel permet
de s’imprégner de l’énergie des volcans en découvrant des paysages étonnants
lors de « randonnées semblant tout droit sorties d’un rêve ».
Volcan El
Teide, Tenerife
Le Teide est le
plus célèbre volcan de l’île de Tenerife mais ce n’est pas le seul ! Culminant
à 3 718 mètres ,
il s’agit du sommet le plus haut d’Espagne et du troisième plus haut du monde. Des
championnats d’ultratrail, réunissant les meilleurs coureurs du monde, sont
régulièrement organisés. Réaliser l’ascension du Teide est en effet une
expérience riche en contrastes. Des guides sont également à la disposition des
visiteurs souhaitant en savoir plus sur la région et un refuge de montagne leur
permet de profiter d’aubes tout simplement incroyables.
Roque Nublo,
Grande Canarie
Eperon rocheux
au relief déchiqueté, le Roque Nublo est aujourd’hui le symbole de Grande
Canarie. Faisant face au pic de Bentayga, cet imposant sommet volcanique se
dresse au centre de l’île à 80
mètres de sa base, que l’on peut atteindre par un chemin
de randonnée agréable et accessible à tous. Sur une ligne médiane au Nord-Ouest
de l’île se trouve, à la caldeira de Bandama, un impressionnant cratère issu
d’une explosion volcanique ayant eu lieu il y a quatre ou cinq mille ans et
maintenant recouvert par la flore indigène.
Parc national
de Timanfaya, Lanzarote
Timanfaya est
sans doute le seul endroit de la planète dont les paysages ressemblent le plus
à ceux de la lune. Enigmatique
et véritablement unique, ce paysage ne laisse personne indifférent. Le parc
national de Timanfaya constitue le parfait exemple d’un site volcanique
historique de l’archipel canarien. L’île compte en effet 25 volcans également
appelés « Montagnes de feu », dont les différentes éruptions ont créé
un paysage étonnant.
Ces éruptions se sont produites entre 1 730 et 1 736, puis
à nouveau en 1 824, quand la lave a coulé pendant six ans, donnant naissance à
de nombreuses structures géomorphologiques particulièrement intéressantes d’un
point de vue vulcanologique. L’absence de couverture végétale, la variété des
couleurs (rouge, marron grisâtre, ocre, noir et orange) et le relief accidenté
font de ce parc un lieu d’une incroyable beauté. Du fait de l’importance de
l’île sur le plan environnemental, sa classification par l’Unesco en tant que
«Réserve de la biosphère» en 1993 est amplement méritée.
Montaña
Colorada – Bayuyo, Fuerteventura
Cette zone de
cinq kilomètres abrite plusieurs volcans parfaitement alignés dans une
direction Nord-Est. On peut observer jusqu’à 9 cratères et édifices volcaniques
qui se sont formés sur l’extrémité Nord de l’île de Fuerteventura, il y a
quelque 50 000 ans. Il est possible d’accéder à pied ou en voiture aux
caldeiras et aux « spatter cones » appelés hornitos, dont la lave
s’est écoulé en grandes quantités, formant le champ de lave de Malpaís Grande. Située
sur la même plaque tectonique que sa voisine Lanzarote, l’île de Fuerteventura est
surtout connue pour ses paysages arides résultant de l’érosion et pour ses
vastes dunes recouvrant les superbes paysages volcaniques formés il y a
plusieurs milliers d’années. L’ensemble de l’île a été classé « Réserve de la
biosphère » par l’UNESCO en 2009 et déploie 150 kilomètres de
plages immaculées d’une beauté étonnante.
Falaises de Los
Órganos, La Gomera
Ces
impressionnantes falaises constituent l’un des sites emblématiques de La Gomera. Le
refroidissement des roches volcaniques puis l’érosion lui ont donné sa forme
caractéristique en tuyaux d’orgue plongeant verticalement dans l’océan. L’île
est cependant plus connue pour sa superbe forêt de lauriers canariens,
également appelée Laurisilva, où prospère une espèce végétale préhistorique
venue de Macaronésie il y a des millions d’années et qui a survécu dans
l’archipel grâce à son climat exceptionnel et à ses températures douces tout au
long de l’année. La forêt de lauriers du parc national de Garajonay possède la
moitié des peuplements forestiers matures de l’archipel pour ce type de
végétation, et ce dans des conditions de conservation optimales. En 2011, l’île
a été classée « Réserve de la Biosphère » (catégorie « Excellent »)
du fait de ses écosystèmes marins et terrestres parfaitement préservés.
Caldera de
Taburiente, La Palma
Considérée
comme l’une des merveilles naturelles de La Palma, la Caldeira de Taburiente
est le fruit de multiples éruptions volcaniques et de l’érosion causée par
l’eau au cours des siècles. Cet énorme cratère est formé de lave solidifiée
transformée en pics de roches basaltiques s’élevant jusqu’à 2 000 mètres . La
caldeira donne aujourd'hui son nom à un parc national s’étendant sur 8 kilomètres à travers
des paysages impressionnants. On y trouve notamment le mirador d’El Roque de
los Muchachos et de La Cumbrecita mais aussi le fond du cratère lui-même,
parcouru par des dizaines de ruisseaux et de cascades.
Situé au cœur
de La Palma, la Caldeira de Taburiente n’a rien à envier au parc national de
Cumbre Vieja, qui a récemment rouvert sa Route des volcans au public : 31 kilomètres de
sentiers et chemins forestiers au travers de paysages volcaniques et de coulées
de lave solidifiée issues des plus récentes éruptions subaériales qu’a connues
l’archipel, notamment celle de Teneguía en 1971.
Champs de lave
de Los Lajiales, El Hierro
Les paysages de
l’île d’El Hierro sont également dominés par des champs de lave et des volcans,
notamment la région d’El Julan où l’activité volcanique est la plus récente, ou
encore les champs de lave « cordée » de Los Lajiales à La Restinga. Arides
et inhospitaliers, ces paysages résultent d’éruptions volcaniques datant de
plus de 6 000 ans et la zone comprend 8 édifices volcaniques. El Hierro a
également une importance historique : au 17ème siècle, le site de la Punta
de Orchilla était considéré comme le méridien « zéro » avant d’être
supplanté par Greenwich en 1885. Ce site à couper le souffle est surmonté d’un
superbe phare éclairant ce que l’on considérait alors autrefois comme le bout
du monde.
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