Avec 40 musées, Bâle offre la plus haute densité en musées en Suisse,
mais aussi un riche patrimoine architectural à chaque coin de rue…
L'art est partout dans la cité
rhénane. L’année 2017 sera un très bon millésime pour ce « hotspot » culturel,
idéalement situé à 3h de Paris en TGV Lyria.
20 ans de la Fondation Beyeler – Rétrospective Claude Monet...
Chaque année, les visiteurs
affluent du monde entier à Riehen pour se plonger dans l’univers artistique de
Hildy et Ernst Beyeler. En 2017, la Fondation Beyeler
fête son 20e anniversaire avec des expositions consacrées à Claude Monet,
Wolfgang Tillmans, Paul Klee et à sa collection permanente. Les visiteurs de
moins de 25 ans seront quant à eux accueillis gratuitement au musée toute
l’année 2017.
Du 22 janvier au 28 mai 2017, la Fondation Beyeler
convoque l’un des artistes les plus importants et les plus prisés de tous les
temps: Claude Monet. Cette exposition retracera l’évolution artistique du
peintre français depuis la période impressionniste jusqu’à ses œuvres majeures
plus tardives. Cette rétrospective Monet, la première depuis plus de dix ans en
Suisse, présentera 50 tableaux emblématiques provenant de collections privées
et de musées aussi renommés que le Musée d’Orsay parisien, le Pola Museum of
Art japonais, le Metropolitan Museum de New York et l’Art Institute de Chicago.
Une offre forfaitaire incluant l’hébergement, les transports
publics et l’entrée est proposée au public.
Les deux expositions temporaires
suivantes seront consacrées à « Wolfgang Tillmans » (du 28 mai au 1er octobre
2017) et « Paul Klee » (du 1er octobre 2017 au 21 janvier 2018), dont l’œuvre
abstraite fera, pour la première fois, l’objet d’un traitement exhaustif.
Typiquement bâlois
Carnaval de Bâle...
Le Carnaval de Bâle qui commence
le lundi suivant le mercredi des Cendres est le plus grand carnaval de Suisse.
Pendant trois jours, du 6 au 8 mars 2017 pour la prochaine édition, l'état
d'urgence est déclaré. Pour les visiteurs, ces trois journées, appelées les «
drey scheenschte Dääg » (les trois jours les plus beaux), représentent une
expérience unique. De nombreux français y affluent, notamment pour le
Morgenstreich (cortège à 4h du matin) où les seules lumières dans la ville sont
celles des lanternes des cliques qui défilent.
Street
art...
L’espace public bâlois propose
des œuvres d’art urbain impressionnantes que ce soit dans son centre-ville ou
le long de son tronçon ferroviaire, haut lieu du graff depuis des décennies.
Toute la région qui borde cette ligne ferroviaire représente un gigantesque
musée unique en son genre dédié au graffiti. Artstübli est un espace dédié aux
expositions et aux projets, qui organise des visites guidées consacrées au
graffiti et à l’art urbain encadrées par des artistes et des spécialistes.
Itinéraires
architecturaux...
Avec ses bâtiments audacieux,
comme la Tour de Cuivre et le nouveau hall d’exposition signés Herzog & de
Meuron, le siège de la BRI par Mario Botta, l’extension du Kunstmuseum par
Christ & Gantenbein ou la Fondation Beyeler par Renzo Piano, Bâle s’impose
comme un haut lieu de création architecturale en Suisse. Plusieurs visites
guidées vous invitent à découvrir ce patrimoine.
Bons
baigneurs bienvenus...
Se baigner dans le Rhin est une
pratique très populaire et très ancienne, particulièrement à Bâle. A la belle
saison, des centaines de personnes y plongent quotidiennement, emportant avec
elles leurs affaires dans des sacs étanches inventés au 19ème siècle. Un des
moments forts de l’été est la «Basler Rheinschwimmen », à laquelle participent
chaque année plusieurs milliers de nageurs. La prochaine édition est prévue le
15 août 2017.
"All you need is Pablo"...
Une étonnante concentration des
œuvres de Picasso se trouve aujourd’hui en mains bâloises. En 1967, les Bâlois
décidèrent lors d’une votation populaire de débloquer un crédit de 6 millions
de francs pour le Kunstmuseum Basel, tandis qu’unelevée de fonds extraordinaire
récoltait auprès des citoyens bâlois 2,4 millions de francs, tout cela afin de
racheter deux toiles: «Les deux frères» (1906) et «Arlequin assis» (1923). Ces
deux tableaux faisaient partie de la collection de la famille Staechelin.
En difficultés financières, cette
dernière avait souhaité les vendre alors qu'ils se trouvaient en dépôt depuis
des années au Kunstmuseum Basel. Picasso fut si touché par cette déclaration
d’amour issue directement du peuple, qu’il offrit à la ville trois toiles et un
célèbre dessin préparatoire aux Demoiselles d’Avignon. Mais les relations
privilégiées entre des Bâlois et Picasso remontent encore plus loin. De
nombreux collectionneurs ont constitué des collections significatives avant la
deuxième guerre mondiale, au sein desquelles Picasso occupait une place
centrale. Les tableaux de premier ordre achetés par ces amateurs ont pour la
plupart enrichi, depuis lors, le fond du Kunstmuseum Basel ou ils y sont
présentés en tant que prêts à long terme. Le musée lui-même a procédé à ses
premiers achats de Picasso dans les 1920 et n’a cessé de développer ce fond par
des achats de toiles importantes. Après la guerre, Ernst Beyeler a quant à lui
fait mieux connaître l’œuvre de l’artiste aux amateurs en organisant des
expositions dans sa galerie, tandis qu’il constituait sa propre et imposante
collection.
Informations : www.basel.com/fr/
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