Un spectacle unique qui, comme chaque année devrait être suivi par
des milliers de spectateurs rassemblés sur les berges de la Durance, trait
d’union minéral entre Alpes et Provence...
Un événement original qui allie
folklore, tradition et rassemblement intergénérationnel... A ne pas
manquer. Programme : Montage des
radeaux sur les sites de l'Argentière-la-Bessée et Saint-Clément. 8h30 - Départ des radeaux de
l'Argentière-la-Bessée. / 12h00 - Arrivée à Saint-Clément. 14h00 : Départ des radeaux de Saint-Clément /
16h30 : Arrivée à Embrun (digue du plan d'eau/rive droite).
A savoir :
Dès l’antiquité et jusqu’à la fin
du XIXème siècle, le flottage sur la Durance a permis notamment l’acheminement
des grumes de bois des montagnes des Hautes-Alpes jusqu’à Arles (Bouches du
Rhône), en passant par Sisteron, sur plus de 260 km de voies navigables.
Durant
des siècles, évitant les routes et les chemins caillouteux de montagne, on a
utilisé des radeaux pour l’acheminement de troncs de mélèzes, pins cembro ou
d’épicéas du Queyras ou les sapins des forêts domaniales de l'Embrunais
(Boscodon) ou des Baronnies (Durbon) comme bois d’œuvre et de charpente, bois
de chauffage mais aussi comme bois de marine. De par leur qualité, les
chantiers navals de la Méditerranée (Toulon) ont ainsi beaucoup consommé de
bois de la haute-Durance du XVIIème au XIXème siècle pour la construction de
pièces plus ou moins grandes pour les bateaux de la Royale (mâture, gréements,
bordés et ponts ou rames de galères).
Mais la radellerie fut aussi une formidable aventure humaine. Des marins
de rivière de tous âges, lancés quotidiennement à l’assaut des eaux tumultueuses
et parfois dangereuses de la Durance pour le transport de ces bois si précieux
pour l’économie et le prestige militaire du pays. Un métier qui vit son apogée
à l’avènement du chemin de fer à la fin du XIXème siècle et à l’aménagement de
véritables routes carrossables.
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