Il est des lieux dont l’âme éternelle se
transmet, au fil des siècles, d’un occupant à l’autre. Certains vont savoir
laisser libre cours à l’esprit qui vit entre ces murs, en respecter les sens,
écouter ses spectres, lire la partition de son histoire...
Il en est ainsi pour
les chanceux occupants de la Divine Comédie, qui ont su rendre vie, avec leur
cœur, leur créativité, leur goût pour l’art sous toutes ses formes, à l’une des
plus belles maisons particulières d’Avignon, qui s’étend sur une surface totale
de 2600 m2.
C’est avant tout un jardin, dissimulé derrière de
hautes murailles. On le soupçonne de l’extérieur, lorsque le vent agite les
feuillages des platanes séculaires qui dominent cet espace d’un calme inouï au
cœur de la ville. La maison, aérienne, lumineuse, s’entrevoit une fois la haute
porte entrebâillée ; on n’a de cesse ensuite de la découvrir, de parcourir
ses pièces les plus secrètes : on en tombe véritablement amoureux, comme
d’un être mystérieux et solaire.
Le jardin et la maison forment un ensemble,
racontent une histoire, dont le nom est promesse de découvertes et de plaisirs.
La Divine Comédie mène ses hôtes, de la porte ouverte par le premier cantique,
aux plaisirs hédonistes promis par un paradis onirique et pourtant bien réel,
offert à ceux qui sauront découvrir cette adresse cachée, presque secrète. Mais
quelle récompense, une fois la clé tournée
Le lieu ouvre en mai 2017 sous
l'impulsion de Gilles Jauffret, passionné d’art et de décoration depuis son
plus jeune âge. Diplômé en gestion de l’art, il s’est tout d’abord occupé d’un
festival de théâtre dans les pays de la Loire avant d’ouvrir sa première
boutique d’antiquités à Paris, qui a lancé sa notoriété. Il a, par la suite,
poursuivi une carrière de décorateur d’intérieur pavée de succès.
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