Misincu est un paradis sauvage... embrassé par une nature dominante, presque envoûtante. Vous êtes sur la presqu’île du
Cap Corse et ses côtes somptueuses qui pointent vers le continent…
Sur la côte orientale,
Porticiollo, Marine de Cagnano, est le petit port et la plage d’une des plus
belles vallées qui descendent des montagnes de la Serra vers la mer. Le maquis
n’est pas loin sur les pentes parfumées d’une île où fleurissent l’oranger, le
myrte et le cédrat. Sur les rivages, il y a un bleu éblouissant et un hôtel culte Misincu transformé en trésor caché, signature cinq étoiles luxe unique du Cap Corse.
La bâtisse du Caribou date des
années 50. Période d’après-guerre où la famille Catoni et son patriarche,
Maurice, ouvre après Marseille, ce restaurant et hôtel accroché aux rivages du
Cap Corse. Des bungalows à
l’architecture unique, tous construits de bois, surplombant la mer et faisant
face à l’île d’Elbe et ses histoires napoléoniennes. La bonne réputation de la
maison naîtra au milieu des années 70.
Le talent des propriétaires et le vent
de liberté qui souffle ici fait de l’établissement un lieu de retraite
d’artistes et de fêtes mythiques organisées chaque été. Delon y passe avec Romy
période des Amours Célèbres et de Plein Soleil. Gainsbourg en fait son lieu de
pèlerinage époque Gainsbarre. Hôtel du bout du monde, Misincu bâtit aujourd’hui
un ensemble hôtelier en respect total de l’environnement, de son littoral et de
ses cultures locales. Si les bungalows de bois ont dû disparaître, l’hôtel
cultive toujours l’esprit du Cap Corse. Un territoire édénique, protégeant son
caractère rustique, son Nustrale dirait-on en corse et conquis à la culture du
vivant.
L’ H I S T O I R E…
A l’origine de Misincu - Deux
hommes amoureux du Cap Corse. Le premier Sylvain Giudicelli, l’enfant du pays.
Elevé entre les villages de Cagnano, Meria et Barratteli, ce corse-là porte
l’héritage familial avec fierté. Celui de son grand-père et arrière-grand-père
partis à Puerto Rico sans un sou, faire carrière dans le commerce, la
fabrication de cigares et la production de café pour l’un, monter la SHRM,
Société Hôtelière et Restauration Maritime et la banque du Crédit universel,
pour l’autre. Se souvenant des années folles et des péripéties du Caribou, il
tombe sous le charme du lieu alors programmé à l’abandon. Avec son complice
Reza Zographos, marchand de biens et promoteur immobilier du sud de la France
et ami, les deux hommes parient sur la renaissance du lieu.
Dans les hauteurs de Cagnano, au coeur
des 28 hectares du Domaine de Misincu, un hameau typique du Cap Corse. Où les
lavoirs du Moyen-Age existent encore. Où restanques en pierres ont repris leur
place. Dans l’ancienne bergerie, on joue ici à saute moutons pendant que le
loup n’y est pas. Poules, chèvres et brebis vivent ici en parfaite harmonie. Au
milieu, coule aussi une rivière et à quelques enjambées de là, la plage et le
bleu de la mer. A Misincu, il pousse aussi des oliviers, et des palmiers d’Amérique
Latine ramenés des marchands capcorsins. Les mêmes qui bâtirent dans tout le
Cap Corse ces maisons d’américains, châteaux et petits palais du XIXème
évoquant la réussite de ceux partis émigrer aux Amériques du côté de Puerto
Rico, ayant fait fortune dans le café ou la canne au sucre et retournant au
pays. Des histoires qui inspirent aujourd’hui Misincu.
Fière de son terroir, de ses
racines, de ses cultures, Misincu dédie ses deux restaurants à la cuisine corse
authentique. Un parti-pris locavore et l’esprit nustrale comme philosophie. L’initiation de Clément Collet,
passe par Vonnas, dans l’Ain. En plein coeur de la
Bresse, le chef Georges Blanc lui enseigne les grands classiques de la cuisine
gastronomique. Après quelques séjours dans les cuisines de l’Eden Rock à Saint-Barth,
à la Réserve de Beaulieu, au Kilimandjaro de Courchevel puis au Connaught de
Londres chez Hélène Darroze, il rejoint La Villa Calvi.
Installé dans le petit village de
Nonza, son premier restaurant, Boccafine, s’ouvre quelques mois plus tard au-dessus
d’un bar de village. Là où l’on vit, et où l’on chante à l’apéro en jouant à la
belote. L’ambiance est rustique, la cuisine semi-gastronomique, les produits locaux
et les ingrédients corses à toutes les tables. La rencontre avec Sylvain
Giudicelli, l’enfant du pays, ouvre aujourd’hui de nouvelles perspectives.
Séduit par le projet Misincu, le chef prône une cuisine de saison, respectueuse
de ses artisans et de ses influences.
Ouverture fin Juin 2017
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