Fallait-il
que la soie fasse rêver l’Occident pour que des caravanes, souvent composées de
plus de 5000 hommes et de centaines de bêtes, chevaux, chameaux et yaks, se
risquent à traverser les terres les plus hostiles de la Chine, l’Asie centrale,
barrée de montagnes infranchissables, de déserts parmi les plus arides de la
planète, de steppes hostiles, de températures extrêmes été comme hiver ?
Sans parler des brigands et bandes de guerriers nomades qui hantaient la zone et étaient attirés sans cesse par ces richesses comme le papillon de nuit par la lumière. C’est pourtant bien aux confins de cette Chine et de cette Asie centrale que va naître l’une des plus grandes voies de communication terrestre jamais établie entre l’Orient et l’Occident : la Route de la soie.
Sans parler des brigands et bandes de guerriers nomades qui hantaient la zone et étaient attirés sans cesse par ces richesses comme le papillon de nuit par la lumière. C’est pourtant bien aux confins de cette Chine et de cette Asie centrale que va naître l’une des plus grandes voies de communication terrestre jamais établie entre l’Orient et l’Occident : la Route de la soie.
Une route qui, en réalité, n’a pas attendu la soie pour exister. L’Asie centrale et les oasis de Boukhara et Samarkand étaient déjà des étapes connues sur la route du lapis-lazuli, venu d’Afghanistan, ou sur celle du thé, de l’encens et des épices, qui partaient d’Inde pour rejoindre la Russie.
Pendant près de 2000 ans, jusqu’à l’avènement des grandes voies maritimes au XVIe siècle, la Route de la soie a sillonné les contrées, climats et reliefs les plus hostiles, les cultures, religions, empires et civilisations les plus diverses sur plus de 8000 km. Il n’existe en réalité pas une mais des Routes de la soie. Un entrelacs d’itinéraires au long desquels arts, artisanats, langues, religions, modes de vie ont été véhiculés, se sont croisés, mélangés pour former le terreau d’une civilisation toute particulière où la première richesse aujourd’hui est la découverte tous azimuts.
Si la soie, les épices ou le thé empruntent aujourd’hui d’autres routes, les sentiers, les villes étapes, les bazars, les steppes et les déserts sont toujours là, toujours propices à l’aventure et aux rencontres diverses, variées, chaleureuses, de la Chine à l’Occident en passant par l’Asie centrale, le Moyen et Proche-Orient, ou encore le Caucase.
Après les marchands, les ambassadeurs, les missionnaires, les explorateurs, les archéologues, ce sont aujourd’hui de nouveaux aventuriers, bien souvent des écrivains-voyageurs, qui se lancent à la découverte de ces contrées parmi les plus méconnues du globe. On pense évidemment à l’Asie centrale en premier lieu, véritable cœur battant de la prestigieuse route, fermée à l’Occident pendant trois quarts de siècle sous la chape de plomb communiste et qui ne s’est ouverte au tourisme que depuis moins de vingt ans.
Bienvenue sur les traces de Marco Polo et des milliers de caravaniers anonymes qui établirent ce lien entre Orient et Occident. Et bonnes routes…
L’auteur : rédacteur au sein de divers
groupes de presse français jusqu’en 2002, Hervé KERROS est devenu journaliste
indépendant et auteur de guides touristiques en se spécialisant dans un premier
temps sur l’Asie centrale soviétique et chinoise. Après l’Ouzbékistan, le
Kirghizistan et le Xin Jiang, il voyage à plusieurs reprises en Russie avant
d’étendre à partir de 2006 sa connaissance aux pays de l’ex-URSS : République
Tchèque, Lettonie, Moldavie font partie de son nouveau champ d’activité. Déjà
auteur des guide Petit Futé sur l’Asie Centrale, l’Ouzbékistan et le Kirghizistan,
et ayant parcouru tous les pays que traverse la fameuse Route de la Soie, c’est
tout naturellement qu’il s’est attelé à la création du premier guide de voyage
pratique francophone qui lui soit consacré.
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ROUTE DE LA SOIE - Petit Futé - Collection Thématiques - Nouveauté 2017 - Version numérique offerte - 816 pages - Prix public : 18,95 Euros Disponible sur la boutique
on-line du Petit Futé
Informations : www.petitfute.com
Informations : www.petitfute.com
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