Nul besoin d’aller très loin pour découvrir la merveilleuse flore de l’île de Tenerife. La plus grande île de l’archipel des Canaries regorge de jardins et parcs uniques...
Les découvrir c’est entrer dans un monde recelant mille histoires et dont le paysage se transforme en un lieu exotique d'une grande beauté naturelle. Marcher entre les orchidées, les dragonniers des Canaries et les palmiers, observer la manière dont les rayons du soleil se posent entre les cannes de bambou, découvrir de belles sculptures cachées au milieu de la végétation, se perdre entre des cascades et des ruisseaux près de la mer… autant de promenades variées et régénérantes qu’offrent ces lieux. Voici 5 des plus beaux d’entre eux :
Le Palmetum de Santa Cruz – un projet unique au monde
Le Palmetum de Santa Cruz constitue un projet unique au monde, ayant transformé une décharge d’ordures en un espace pour les loisirs et la culture botanique. Dans ses jardins, pousse la meilleure collection de palmiers d’Europe, et l’une des meilleures du monde.
Une collection de plus de 2000 espèces de plantes originaires des régions tropicales et subtropicales où la famille botanique des palmiers est la mieux représentée avec plus de 500 espèces distribuées dans le parc selon leur origine géographique. Tout au long du parcours, le visiteur traverse des endroits exotiques tels que les Caraïbes, Madagascar, l’Afrique ou l’Australie. Depuis quelques années, Palmetum est le meilleur endroit de la ville de Santa Cruz pour l’observation des oiseaux. Au fil des années, la butte a été colonisée par une multitude d’espèces qui y ont trouvé un nouvel habitat.
Le jardin des Orchidées Sitio Litre – le plus ancien jardin de l’île
Âgé de plus de 220 ans, il s’agit du jardin le plus ancien de Tenerife et possède une demeure privée qui date de 1730. Ses propriétaires ont décidé d’ouvrir ce magnifique jardin au public et de lui offrir des curiosités telles que la plus grande collection d’orchidées de l’île, le dragonnier le plus grand et le plus ancien de Puerto de la Cruz et des réminiscences de nombreux visiteurs comme le célèbre botaniste, explorateur et inventeur allemand Alexander von Humboldt ou encore Agatha Christie.
Le jardin met à disposition une cafétéria, une boutique spécialisée en produits typiques et une exposition de différentes peintures léguées par les Jardins Botaniques Royaux de Londres à Kew, avec lequel un accord de collaboration a été signé.
Le Parque del Drago – à la rencontre d’un dragonnier millénaire
Proche de l’Eglise paroissiale de San Marcos, le parc du Drago est le principal centre d’intérêt d’Icod de Los Vinos. Le célèbre dragonnier millénaire (son âge est approximativement de 800 ans) est l’un des symboles naturels, culturels et historiques le plus important des Canaries. Le dragonnier d’Icod (Dracaena Draco), considéré comme le plus ancien de l’archipel, mesure plus de 16 mètres de haut et possède une base d’environ 20 mètres de circonférence.
Autour de l’arbre, un jardin d’endémisme a été créé, particulièrement didactique et illustratif pour le visiteur, on y trouve de petits Dragos, des cardos, des tabaibas, etc. Sur la place de l’Eglise se situant à côté, il existe d’autres curieuses espèces botaniques.
En 2017, le site des Pyramides de Güimar a été admis à l’unanimité comme membre de la Ibéro-macaronésienne des Jardins Botaniques, devenant ainsi le cinquième jardin botanique de l’Archipel. À travers ses plus de 20.000 mètres carrés de jardins accessibles et ses divers jardins spécialisés, les visiteurs peuvent découvrir une grande variété de collections végétales. Les expositions botaniques ont été réalisées avec des objectifs scientifiques et de conservation, culturels et éducatifs.
Jardin d’Acclimatation de La Orotava – immersion dans un monde exotique
Ce jardin est né du besoin de cultiver des espèces provenant des tropiques dans un lieu du territoire espagnol. Sa création est le fruit de l'implication personnelle et des fonds apportés par le VIe marquis de Villanueva del Prado, sur ordre de la Couronne, entre 1788 et 1832. Au milieu du XIXe siècle, le jardin connaît un moment de splendeur avec le jardinier Hermann Wildpret. En 1941, il est placé sous la tutelle de l'Institut national de la recherche agronomique, qui y déploie une intense activité scientifique. Aujourd’hui, on peut y rencontrer plus de 3 000 espèces, principalement de flore exotique. Certaines sont très spectaculaires, comme une sous-espèce du figuier de la baie de Moreton, Ficus macrophylla subsp columnaris aux gigantesques racines aériennes.
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