Clément Mousset et Cédric Rivoire-Perrochat ont une passion
pour les paquebots et sont toujours prêts à larguer les amarres...
Acteurs bien connus du monde de la croisière depuis plus de vingt-cinq ans, Clément Mousset et Cédric Rivoire-Perrochat, sont les co-fondateurs de la Compagnie Française de Croisières* (CFC), une toute nouvelle start-up qui relance aujourd’hui les croisières à la française pour la clientèle Premium.
Leur motto : remettre au goût du jour la tradition des voyages au long cours. Leur navire, Renaissance (629 cabines, 1100 passagers, 560 membres d’équipage), coque bleu sombre, cheminée tricolore et ligne fluide rappelant celle des transatlantiques d’antan.Le pavillon de Renaissance est français, enregistré à Marseille, une première depuis 38 ans (époque à laquelle le Mermoz a été dépavillonné au profit des Bahamas).
Ses voyages, d’une durée en majorité supérieure à douze jours, entièrement francophones, partiront et reviendront exclusivement de deux ports français : Le Havre et Marseille. On l’aura compris : Renaissance représente d’abord un nouvel esprit du voyage en mer, inspiré par une longue expérience partagée par deux grands professionnels du monde de la croisière, mués par le désir de combler un manque sur un marché français en plein développement. Proximité, originalité, modernité : CFC fait souffler un vent nouveau sur le monde de la croisière, celui de l’optimisme et de la mer enfin retrouvée.
Compagnie Française de Croisières entend revenir aux fondamentaux du voyage…
Clément Mousset et Cédric Rivoire-Perrochat qui peaufinent leur projet depuis quatre ans, se disent « extrêmement conscients de la nécessité d’ouvrir un segment qui n’était pas occupé dans le paysage touristique français de la croisière ». Un segment Premium inédit sur le marché français. Dans les nombreuses études lancées pour la préparation de leur projet, les deux entrepreneurs ont demandé quelle serait la taille idéale d’un navire de croisière : 65% des personnes sondées ont répondu qu’il ne devait pas excéder 2000 passagers. Quelle serait la durée moyenne idéale d’une croisière ? Toujours plus de huit jours… « Nos clients nous demandent des navires plus petits. Nos clients demandent à être écoutés. Nos clients demandent des itinéraires un peu nouveaux. Imaginez-vous, les croisiéristes au départ de Marseille proposent les mêmes itinéraires depuis 1996 ! Nous, depuis Marseille, nous proposons dix itinéraires tous différents ».
Un paquebot convivial...
Renaissance (1100 passagers), renoue par sa taille médiane, avec celle des paquebots de légende qui ont accompagné l’essor des voyages en mer au siècle passé. La majorité des croisières à bord seront supérieures à 12 nuits. Il y aura bien quelques mini-croisières de deux ou trois nuits, mais dans l’ensemble, les voyages seront plus longs, dérogeant au format « 8 jours/7nuits » qui oblige les mêmes navires à fréquenter les mêmes ports sur les mêmes circuits. Renaissance est là aujourd’hui pour que le passager hors luxe ait la chance de découvrir une petite structure. À l’heure où les principaux acteurs du mass market ne construisent plus aujourd’hui que des structures de plus de 5000 passagers, Renaissance à l’international est d’ores et déjà accueilli comme un « small ship* (petit navire ») ». Du fait de la longueur de ses itinéraires Renaissance sera un navire « sans enfants ». Néanmoins, sur les 31 départs de la programmation 2023 - 2024, 7 croisières seront ouvertes aux familles, avec tout le personnel dédié et des clubs enfants à bord.
Le catalogue de Renaissance offrira en janvier 2024…
« La Grande Evasion », un très long voyage de 120 nuits (!) autour de l’Afrique et de l’Océan Indien, jamais vu sur le marché français. 50 escales, 28 pays, 23 sites classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, la traversée de deux tropiques et de l’Équateur, le Cap de Bonne Espérance, le Canal de Suez, Sainte-Hélène… en tout, 21.700 milles nautiques soit près de 50.000 km parcourus en un voyage, avec 15 escales prolongées de 2 à 3 nuits et une durée moyenne au port de 19 heures.
Le premier départ est prévu le 10 février 2023 pour la Norvège, afin d’aller observer les aurores boréales.
A propos du paquebot...
Compagnie Française de Croisières (CFC) a acquis auprès d’Holland America Line le paquebot Maasdam, rebaptisé Renaissance. Entièrement rénové en 2018, ce navire de 219m de long construit en 1993 aux Chantiers Fincantieri en Italie, a su garder un côté intemporel et chaleureux, tout en étant résolument contemporain. Il va encore faire l’objet de nouveaux aménagements avant les ultimes exercices de sécurité et essais à la mer, puis le premier départ prévu le 10 février 2023 pour la Norvège, afin d’aller observer les aurores boréales. Le navire possédait à l’origine une capacité de 1258 passagers, qui a volontairement été réduite à 1100 passagers. Notamment parce que les voyageurs Solo seront les bienvenus à bord de Renaissance. Si les prix restent affichés sur une base double, les singles en effet ne paieront pas de supplément sur certaines catégories. Sur 629 cabines, 154 possèdent un balcon privé ou une terrasse et 80 % d’entre elles sont extérieures : un ratio très important, le reste étant des cabines intérieures.
La cheminée est bleu, blanc, rouge pour rappeler le drapeau français ; elle reprend aussi la même inclinaison que celle du France devenu Norway. Le nom de Renaissance a été choisi pour trois raisons : la renaissance d’une aventure entrepreneuriale après l’arrêt brutal de la pandémie. C’était le nom du dernier paquebot français neuf sorti des chantiers de Saint-Nazaire en 1966, immatriculé au port de Marseille. Et c’est aussi un clin d’oeil à ce navire bien connu des croisières Paquet aujourd’hui disparu, un hommage à l’histoire des croisières au long cours.
Informations : www.cfc-croisieres.fr
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