La France est au premier rang européen pour la production d’huîtres -ostréiculture- et au deuxième pour celle des moules –mytiliculture-.La conchyliculture française se caractérise par l’élevage et la production d’autres coquillages comme les palourdes -vénériculture-, les ormeaux -halioticulture- et les coques -cérastoculture- sur le littoral français...
Par Marina Lempert
Le CNC : une histoire française
Quelques dates :
1905-1910 : Mise en place du Syndicat Général de l’Ostréiculture et des Cultures Marines
1941 : Création du 1er Comité Interprofessionnel de la Conchyliculture
2010 : une loi pour créer le Comité National de la Conchyliculture (CNC) et les Comités Régionaux de la Conchyliculture (CRC)
Dans sa forme actuelle en 1991 : le CNC a toujours gardé sa vocation première : être un lieu de concertation de tous les acteurs de la filière conchylicole et en parallèle, s’organise en 7 Comités Régionaux. La filière souligne une forte hétérogénéité des pratiques d’élevage, tant sur les espèces que dans la diversité des sites de production le long du littoral.
Sa mission : assurer la représentation et la défense des intérêts de tous les éleveurs, transformateurs et distributeurs de coquillages grâce à 58 membres titulaires tous producteurs, transformateurs, poissonniers ou restaurateurs.
Les Régions : Normandie – Hauts de France / Bretagne Nord / Bretagne Sud / Pays de la Loire / Charente-Maritime / Arcachon-Aquitaine / Méditerranée et Corse
Quelques chiffres pour la France :
2 ème rang européen avec 149 370 T de coquillages produits/an - 1 er pays producteur, exportateur et consommateurs d’huitres en Europe - 80 910 T d’huitres produites/an et 403 millions d’euros de CA - 2300 entreprises sur le territoire national - 1610 Km de lignes de bouchots - 66 320 T de moules produites/an et 149 millions d’euros de CA - 2110 T de coques et palourdes produites/an et 12 millions d’euros de CA - 16 000 Ha de parcs -18 280 employés - Seul élevage 100% naturel
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Une activité respectueuse et protectrice de l’environnement
Ses acteurs sont aussi conscients des nombreux et importants défis et entendent répondre à ces problématiques : La qualité des eaux, en premier lieu : l’activité est fortement tributaire de son environnement et est très sensible aux variations de la qualité des eaux du littoral. Des leviers sont donc mis en place : indicateur de pollution des eaux, outils de prédiction efficace, actions contre les collectivités territoriales, gestionnaires des réseaux d’assainissement...
En second lieu l’activité occupant actuellement moins de 1% du littoral ; afin de conserver son rang européen comme participer à la sécurité alimentaire, l’ambition est de tripler l’espace effectif d’ici 2030. De nouveaux enjeux d’avenir apparaissent aussi tels : le développement de la conchyliculture offshore grâce à l’éolien en mer permettant d’obtenir une meilleure qualité de l’eau et plus d’espace et la diversification de la production par le biais de l’algoculture -culture des algues- et l’aquaculture multitrophique intégrée (AMTI) - façon durable de produire des aliments d’origine marine –
Reconquérir de manière pérenne la qualité des eaux françaises et côtières de l’Union européenne.
Grâce à sa très faible empreinte carbone et à la fourniture de nombreux services écosystémiques, la filière regorge de ressources et d’initiatives locales pour s’inscrire dans une économie circulaire protection du littoral
En France, en ouvrant leurs sites de production au grand public avec visites, dégustations, vente directe, les producteurs se positionnent comme les ambassadeurs de savoir-faire traditionnels et générationnels. Acteurs incontournables de l’attractivité de nos côtes, ils créent une véritable richesse économique et humaine et constituent l’identité des littoraux français.
Informations : Comité National de la Conchyliculture - 84 Rue d’Amsterdam- 75009 Paris- Tél. : +33 (01 42 97 48 44)- https://coquillages.com
(Crédit photos : Sébastien Husté, CRCM).
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